Bol de printemps à Cottbus

Rostock/Warnemünde, Rügen/Sassnitz, Schwerin, what’s next? À la base, j’avais en tête de partir me promener pour Pâques au magnifique lac de Constance. Entre la durée du voyage et le prix du billets de train, j’ai repoussé le projet à plus tard.

Et puis en regardant les villes plus proches de Berlin, j’ai aterri à Cottbus, une ville pleine de surprises. 

En route !

Notes de voyage

Programme

Vendredi
15:00 Berlin > Cottbus
17:30 Arrivée au Airbnb
19:00 Dîner
20:00 Concert

Samedi
08:30 Petit-déjeuner
09:30 Visite de l’Altstadt
11:00 Parc de Branitz
13:00 Déjeuner
14:00 Cottbus > Berlin

Berlin - Cottbus

1h30 & 128km

Budget

  • Train : env. 35 €
  • Logement : env. 50 €
  • Repas : env. 45 €
  • Sortie : env. 30 €

Total : env. 160 €

Premières impressions

Vendredi

17:00 – Il fait grisouille quand j’arrive. La ville alterne entre tours et immeubles anciens couleurs pastels, sur des longues voies automobiles. Je laisse mes affaires au Airbnb aux allures de coloc étudiante. En organisant ma visite, j’ai réussi à obtenir l’une des dernières places pour le 7e concert philharmonique au Staatstheater de Cottbus.

19:00 – Mon hôte me recommande la pizzeria Da Nando pour dîner. L’ambiance est typiquement italienne, et c’est bondé. J’avale ma Napolitaine avant de filer au concert.

20:00 – Je ne suis pas une habituée des salles de concert et encore moins de classique. Notre conversation avec Marie-Lyne (épisode #11) m’a donné envie d’assister à plus de choses en live. Je suis époustouflée, la représentation est sublime. Richard Wagner (Tristan et Iseult), Wolfgang Amadeus Mozart (pour piano nr. 27 B-Dur KV 595) et Jean Sibelius (2. symphonie en D-Dur op. 43) se succèdent dans le magnifique bâtiment Jungdstil. Mon voisin (oui, je parle beaucoup avec mes voisins de siège haha) m’explique que l’architecte Bernhard Sehring qui a construit le bâtiment, est également à l’origine du Theater des Westens de Berlin.

Visite du parc

08:00 – La lumière me tire du sommeil. Un grand ciel bleu a chassé les nuages. Il fait frais et le soleil chauffe, la météo que je préfère ! Hier, mon hôte m’expliquait que Cottbus est l’unique zone géographique où subsiste une irréductible communauté de Sorbes. Dans la rues, quelques jeunes parlent cette idiome unique, proche du slovaque et du polonais. Toutes les rues sont notées en allemand et en sorbe. Je me rends dans l’Altstadt au Café Lucie. Tout est réservé mais on me libère gentiment une table. C’est bon et c’est chaud.

09:30 – Marché sur la place de l’église. La ville est en montées et décentes, avec des rues pavées et des immeubles de couleurs. Je prends le tramway jusqu’à Sandow et marche jusqu’à l’entrée du Branitzer Park.

10:30 – Le Parc de Branitz est l’oeuvre du prince Hermann von Pückler-Muskau, paysagiste, orientaliste et écrivain allemand. Il y a dessiné les cours d’eau, construits des ponts et ajoutés deux pyramides, dont une au milieu de l’eau. C’est calme et la faune est sublime. Je croise des geais, des pies, des rouge-gorges et de ravissantes bergeronnettes. Ca change des moineaux et pigeons berlinois. Les magnolias sont magnifiques.

Tour de locomotive

12:30 – Le tour du parc terminé, je monte dans la locomotive qui me rapproche de mon lieu de restauration. Le vente souffle doucement, le conducteur annonce son arrivée et départ aux arrêts successifs par coups de sifflet. Il y des jeunes et des moins jeunes, c’est hyper agréable.

13:00 – J’arrive au restaurant NV-Vietnamesische kueche, hyper bien noté sur Google. Le restaurant est hyper joli et les assiettes bien garnies. En fond musical un mélange de pop-techno que je n’avais jamais entendu. La limonade maison est parfaite et les nems à point.

14:00 – J’arrive à la gare pour mon train. Il y a des passages réguliers entre Berlin et Cottbus. Un plein de nature et de jolies rencontres à quelques heures de la capitale !