De parents tuniso-québécois, Farah est plongée des sa naissance dans le vaste monde, confrontée à ses subtilités et ses contradictions. Après une enfance en Tunisie, ses parents l’envoient au Québec à 16 ans pour suivre un parcours universitaire. Elle y rejoint son grand frère et entame des études d’art à Montréal.

Tout de suite, Farah ressent l’impérieux désir d’un quotidien en indépendante, maître de ses journées et libre dans le choix de ses clients. Toutefois, rapidement limitée par son manque d’expérience, elle rejoint l’agence Ottoblix à Montréal, au sein de laquelle elle apprend les bases de la gestion de son métier.

Nous échangeons sur l’art, la façon de se structurer, de travailler seule, d’établir puis de conduire des stratégies. Farah nous parle de l’Association des illustrateurs du Québec, de la construction de sa clientèle, de trouver son style.

Nous évoquons la scène artistique montréalaise et berlinoise ; des murales, du street-art comme un moyen de personnaliser, d’habiller, d’incarner les valeurs et l’ambiance de la ville ; sortir à l’extérieur ce qu’il y a l’intérieur des maisons.

Farah nous parle de son expérience munichoise, de la maternité comme un moment de retour vers soi et de son déménagement à Berlin. Elle évoque son déplacement prochain vers l’Espagne, afin de se rapprocher notamment de la Méditerranée ; retourner vers la matière et se redécouvrir.

Coucou Jùlia (#27), Anne (#9), Caro (#15), Claire (#25)